BD's on the WEB, la database BD du Loup.
Valeur de base de la BD Franco-Belge, l'Album est devenu le chouchou du public.
Depuis 1940, sa production n'a quasiment jamais cessé d'augmenter. |
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Les apartés du Loup
Rappel
En France, il existe deux systèmes de distribution permettant au lecteur de faire son choix.
La LIBRAIRIE et la PRESSE.
Pour le premier, il existe un certain nombre de distributeurs et l'éditeur peut le choisir
en fonction des prestations proposées. Globalement, la TVA est de 5,5% sur ce type de produit (...).
Pour le second, il existe deux distributeurs principaux : les NMPP (Prestalis aujourd'hui)
et les MLP. Du fait de l'aspect diffusion de la culture, la TVA est ici de 2.1%. Le
prestataire retenu n'est pas forcément libre (notion géographique ...) et la commission sur
les ventes peut être élevées (40% pour Prestalis - à valider).
En France, la plupart des ALBUMs sont distribués via le réseau LIBRAIRIE.
Approche quantitative
Apanage de la BD Franco-Belge, l'album cartonné reste bien
spécifique. Il est, par exemple, quasiment inexistant du marché américain...
Curieusement, on peut dire qu'il existe depuis les débuts de la BD et que sa production a
suivi une pente régulière de croissance (en titres), indépendamment du reste. Notamment,
l'explosion, puis le déclin des PF n'a pas eu de conséquence directe (en titres), ni l'arrivée
des comics, ni celle des mangas ...
Pour des résultats concrets, voir notre tableau ici.
Bien évidemment, la considération est différente si l'on examine les chiffres de production
en nombre d'exemplaires. Un tirage d'Astérix à quelques millions n'a plus grand chose à voir
avec les diffusions quasi confidentielles de 1000 albums de quelque éditeur belge bien connu.
Pour le loup, c'est grâce à Idéfix, quoique l'on puisse lui supposer quelque ostracisme canidé ...
Mais, disons-le bien, ceci reste une exception que l'on pourrait facilement rapprocher des
tirages incroyables de Pif Gadget, alors que ce dernier était un hebdomadaire ...
Bien sûr, pour qui a lu régulièrement les statistiques 'officielles', notre propos semble
erroné.
"M'enfin, Monsieur le loup, le taux de croissance a été à deux chiffres pendant de
nombreuses années !".
Ouaip, répondrait le loup, SVP, donnez-moi la base de comptage de ce
type de statistiques ...!
En effet, au-delà de la polémique (nous avons déjà abordé ce sujet) les statistiques
officielles "oubliaient" les productions publiées en Presse. Mépris ? Ostracisme ? Juste un
détail, me diriez-vous ?
Eh bien pas vraiment ! Entre 5 et 10 millions de fascicules PFs étaient vendus CHAQUE MOIS en
Presse dans le territoire français ... soit entre 50 et 100 millions par an. Le seul AKIM, qui
était alors bimensuel (104 numéros par an), tirait régulièrement vers les 100.000 exemplaires,
soit environ 10 millions par an, et cela ne comprends pas les 'journaux'. Pour cette famille,
et dans les années '70, le seul Pif Gadget pourrait revendiquer une production annuelle
supérieure à 10 millions d'exemplaires. A plusieurs reprises, UN seul hebdomadaire (donc
1/52ème de la production annuelle) a, à lui seul, dépassé le million de copies (les Pifises
par exemple).
Non seulement ce n'est pas négligeable, mais à côté de cela, la parution des "albums" a
longtemps été juste "ridicule" ...
Après 40 ans de succès, les "PFs" ont fini par disparaître. Par ailleurs, la base des
albums parus a augmenté d'année en année, offrant de nombreuses possibilités de rééditions
aux éditeurs dont l'amélioration du CA imposait une croissance du nombre de titres publiés.
Les éditions spéciales ont eu aussi une incidence (comptées ou pas comptées ?). Le nombre
d'acteurs (scénaristes et dessinateurs) a augmenté. Des écoles de BD ont apparu. Du coup,
tous ces facteurs ont accéléré la croissance du nombre de BDs publiées chaque année.
Pendant longtemps, le BDM a cité des chiffres de l'ordre de 5000 titres par an. En réalité,
les 'nouveautés' BD, en ne comptant que la 1ère édition normale, ont rarement dépassé les
1500 titres ... soit moins que les PFs tout seuls, en 1975 ...
Et depuis quelques années, la tendance serait à la stagnation, voire une légère régression.
Niveau de Mise à Jour
Pour cette famille, l'état de mise à jour, disons au 31.12.2015, est bon. Rappelons que la
Database du Loup ne recense pas systématiquement les tirages trop confidentiels, les
port-folios ou objets divers.
La famille 'Para-BD' (humour, dessins humoristiques, dessins de presse, etc) est
cependant incluse et l'ensemble représente environ 40.000 pièces (éditions originales).
Rééditions
Une des gymnastiques les plus complexes du collectionneur est le repérage des EOs au milieu
des nombreuses rééditions d'un album. Pour aider, la Database du Loup recense un nombre
important de ces rééditions, sur la base de caractéristiques précises. Bien noter que
l'imagination des éditeurs peut être grande, et que la mention "Première édition" qui peut
figurer sur un album doit être vérifiée avec soin. Pour le fun, ce peut être la première
édition "chez cet éditeur", ou "en couleurs", ou "à ce format", mais encore la mention peut
être une coquille. Il existe des 'première éditions' de 1989 avec une couverture signée et
datée en 2002, et encore bien d'autres erreurs ou tricheries, ce qui impose de bien vérifier.
Pour certains albums à certaines époques, des mentions pas toujours évidentes permettent de
s'y retrouver. A titre d'exemple, la plupart des rééditions cartonnées des éditions DUPUIS
réalisées dans les années 1980 (avec un petit cartouche de datation en 4e plat) sont
répertoriées. Quand applicable, l'association d'une 'collection éditeur' avec une réédition
est fournie, ce qui est une aide supplémentaire. Peu d'éditeurs ont eu une politique claire
et suivie pour cette notion de collection, utilisée parfois comme option marketing, sans la
moindre mention sur les albums (cf Grafica chez Glénat).
Le cas des Pockets
Par "Pockets" nous désignons la production de type "livre de poche" (sans majuscule) dont la
plus grande partie est constituée de rééditions/reformatage de titres déjà publiés en albums.
Ce matériel, moins courant aujourd'hui, a été distribué en Librairie. Il est donc recensé
dans cette partie de la database et non dans les PFs, réservés à la distribution Presse.
Autant que faire se peut, nous précisons s'il s'agit d'une réédition. Dans la plupart des
cas, nous avons choisi une présentation par 'collection' (Par exemple les "J'ai Lu") plutôt
qu'éparpiller les pockets en les rapprochant de leur série 'mère'. Ce choix est simplement
basé sur l'approche des collectionneurs, telle que nous l'avons comprise. Le collectionneur
d'albums ne s'intéresse pas, le plus souvent, aux rééditions POCKET ...
Prokov/DLGDL - v.4.0.2. - 05 juillet 2019