BD's on the WEB, la database BD du Loup.

Après quelques années de timide démarrage, les 'Easterns' commencent à avoir droit de cité dans la monde des bédéphiles européens. Leur inclusion ici était donc devenue un Must. Logo MG
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    Les apartés du Loup

    Un loup Toute la BD ... en français... avait-on dit ... L'inclusion de la famille 'Manga' (*) n'était donc qu'une question de temps. Oh, évidemment, la culture est encore bien légère et le vocabulaire spécifique incomplet. Mais le Loup va s'améliorer, c'est promis. A l'écriture de ces lignes (11.2010), on distingue désormais
    • Le Manga, d'origine japonaise
    • Le Manhwa, d'origine coréenne
    • Le Manhua, d'origine chinoise.
    Caractéristiques générales

    Longtemps assimilés à de la BD uniquement dédiée aux très jeunes (pour cause Goldorak et associés), la grande variété des Mangas fait de plus en plus d'adeptes. On peut considérer que les récompenses reçues en 2003 mettent fin à la période initiale. Il reste encore, pour beaucoup de lecteurs, à terminer leur travaux d'approche.

    La famille Manga se présente un peu curieusement. Après les premiers essais de Glénat en taille moyenne, la majorité de la production se concentre désormais sur le format de poche. Cependant, c'est le circuit librairie qui est utilisé, malgré la parution périodique de la plupart des titres ... Evidemment, le matériel se trouve à profusion dans les grandes surfaces.

    Informations gérées

    Pour autant que nous avons pu les trouver, les titres de chaque fascicule ont été saisis, de même que les notions usuelles taille, format, pagination, couleur, etc. Pour les auteurs, quelques bêtises peuvent subsister du fait que, sans autre indication, nous nous avérons souvent incapables de distinguer un nom d'un prénom. Nous corrigerons les erreurs identifiées/notifiées dans des délais aussi courts que possible.
    Une courte mention 'SDL=J' peut figurer dans la partie 'info' du tome 1 des séries. Il s'agit d'une abréviation pour 'Sens De Lecture = Japonais', la mise en page ayant dans ce cas respecté l'original japonais (lecture inversée). SDL=E ou SDL=F, à l'opposé précise un sens de lecture européen ou français, selon l'humeur du moment ! Depuis quelques années, la norme est passée au standard japonais.

    La notion de cible

    Une classification de thématique avait été prévue dans la Database, sous l'approche classique des thèmes de littérature comme SF, policier, aventures, sport, etc. Dans le cadre de la famille 'Mangas', cette approche n'est pas appropriée puisque la production est le plus souvent gérée sur la base de la population cible avec un vocabulaire bien défini. Il nous apparaît donc plus judicieux de reprendre cette classification, comme, par exemple :

    Cette liste peut être complétée ultérieurement.
    Patronymes Coréens

    Bien que titrée 'Manga', cette famille adresse aussi la partie de la production coréenne (Manhwas) qui est traduite en français. Pour ce pays particulier, nous avons aussi dû vérifier spécifiquement les noms des auteurs. En fait, ces noms sont le plus souvent présentés (pour nous) à l'envers, cad le patronyme en tête. Dans un nom comme Lee Hyun Se, le nom de famille est donc Lee, et Hyun Se le prénom. Les enfants d'une même génération d'une famille peuvent porter le même premier prénom et se différentier par le second. Nous les avons en général codés avec un trait d'union (Hyun-Se) et porté le patronyme en second, le nom global apparaissant ainsi comme Hyun-Se Lee. Merci aux auteurs concernés de ne pas s'en offusquer. Une autre caractéristique en Corée du Sud est le petit nombre de patronymes (moins de 20.000 semble-t-il) par rapport à la population (environ 50 millions d'habitants). A titre de comparaison, la France dispose, pour environ 62 millions d'habitants, de probablement plus de 500.000 patronymes. On peut alors comparer 120 personnes de 'même nom', en France, pour plus de 2500 en Corée du Sud. De ce fait, évidemment, l'utilisation d'une expression comme "l'auteur Park" s'avère trop imprécise ..., il faut donc s'habituer aux noms complets ... (n'est-ce pas messieurs les journalistes !).
    Le vocabulaire utilisé pour la population cible est spécifique, voici les principaux termes :

    Distribution et disponibilité

    Comme indiqué précédemment, la distribution des BDs de l'Est se fait majoritairement en mode librairie. Ce mode a comme caractéristique principale de permettre la disponibilité permanente de tous les titres parus, pour peu que l'éditeur et le libraire le souhaitent. Rappelons que dans le mode Presse, l'autre canal de distribution français, dans la plupart des cas, chaque nouveau numéro chasse le précédent ...
    Au fil du développement des séries et de leur multiplication, les rayons peuvent devenir pléthoriques, ce qui se produit effectivement. Pour alléger leur gestion, les éditeurs vont donc régulièrement abandonner des séries (voire même avant leur fin en cas de succès insuffisant) et procéder à des rééditions de numéros épuisés. Dans certains cas, ils ont même dû espacer leurs parutions, la production originelle ne suivant pas !
    Le rythme le plus courant est bimestriel.

    Pagination et contenu

    Du fait du dessin à tendance 'anime', les mangas ont nettement plus de pages que les BDs classiques mais aussi que les illustrés antérieurs. Disons de 160 Pages à 224 Pages, 192 étant la valeur la plus courante.
    Le lecteur notera que nous parlons ici du nombre de pages du "cahier", cette notion recouvrant "tout ce qui est à l'intérieur de la couverture". Attention, la couverture n'est pas la jaquette, qui vient encore par dessus.
    Au sens de la fabrication, le cahier, en noir et blanc, est fabriqué à part. Quand il y en a, les pages couleurs également, ainsi que la couverture et la jaquette. Mettre tout cela ensemble est le rôle du relieur.
    Pour simplifier, nous dirons que le cahier est fabriqué en mode 'in-octavo', c'est à dire que le nombre de pages du cahier sera toujours un multiple de 8. On y ajoutera le nombre de pages en couleurs pour avoir notre pagination totale, couverture et jaquette exclues.
    Dans ces pages, On trouvera :

  • les histoires normales de la série, dont il est d'usage que la pagination fluctue pour la plupart,
  • des histoires complémentaires, au gré de l'éditeur ou de l'auteur, hors-série, bonus et suppléments,
  • des informations du type data file, pour décrire des personnages, des costumes, des lieux, des coutumes, etc...
  • Du courrier ou des dessins des lecteurs,
  • Dans certains cas, quelques jeux ou mots croisés,
  • Des publicités pour d'autres séries du même éditeur, l'état des lieux de ces séries, des couvertures, des extraits, etc...
  • et même des pages blanches si l'éditeur n'a rien trouvé pour compléter ou a dû enlever des publicités périmées pour une réédition.
  • Tout cela permettant au lecteur de s'occuper un bon moment, et contribuant à créer un monde autour de la BD, avec vidéos d'accompagnement, cosplay, figurines, jeux ...
    Nous croyons fermement que c'est toute cette richesse qui a fait le succès du manga !

    Au niveau des histoires racontées, il faut savoir qu'au Japon, la plupart sont publiées de façon régulière (hebdomadaire par exemple) dans des magazines. Il doit être évident qu'un ou une mangaka, même doué(e) ne peut créer des histoires de 192 pages en une semaine. Les histoires sont donc publiées à raison disons de 20 pages par semaine, et on mettra une dizaine d'épisodes ensemble pour obtenir un album. La variété des noms associés aux découpages est grande et amusante (chapitre, épisode, match, #, version, login, menu, acte etc.). Il y a d'ailleurs le plus souvent un sommaire en début (...) d'album. Dans quelques cas, un des titres des chapitres est utilisé comme titre global, et figure en couverture/jaquette.
    Dans une longue série, il peut y avoir plusieurs centaines de parties.
    La pagination d'un manga n'est pas toujours facile à déterminer car il n'y a pas toujours de marge dans les pages. De notre expérience, les comptages de pages figurant dans les sites des éditeurs et dans quelques sites du net sont souvent faux. Nous avons systématiquement investi un peu de temps pour vous fournir une pagination (du cahier) correcte pour tous les fascicules que nous avons eu en mains.
    Bonne lecture.



    Prokov/ALDBDDL - v.4.1.C. - 25 juin 2018

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