ACTUs : Bulletin 44

Edito - Coups de gueule ... du loup

1. Artima : "quand on ne sait pas, on ne dit pas"

Lettre ouverte aux rédacteurs de l'article qui suit :

"Les Editions Artima sont créées après-guerre (1) à Tourcoing (Nord).
"A ses débuts, Artima publie, sous forme de récits complets à
"l'italienne (2), des bandes françaises d'un intérêt très relatif (2bis)
"telles que "Wonderman" par Dupuich et "Fulguros" de Brantonne.
" En 1952, Artima change la formule de ses revues pour proposer
"une collection de fascicules de 32 pages (3) au format 23x17.5
"faisant la part belle aux bandes dessinnées d'origine espagnole,
"hollandaise et américaine (4). Avec des titres tels que "Big Boy" (5),
""Sidéral(6)", "Aventures Fiction" et "Flash (7)", Artima fait découvrir
"à une génération de baby-boomers médusés le meilleur de la
"production DC. (DC qui publie alors pour l'essentiel des bandes
"de science-fiction). Cet âge d'or durera jusqu'à la fin des années
"cinquantes (8). Pour faire face à la désaffection du lectorat que
"connaissent ses bandes dans les années 60, Artima tente (9) de corriger
"le cap en faisant varier le format, la périodicité et le contenu de
"ses titres. Mais rien n'y fait : de 1961 à 1963, l'éditeur est
"contraint de mettre fin à la plupart de ses séries (10).
" C'est une maison d'édition moribonde (11) que rachètent les Presses
"de la Cité en 1964 ou 1965 (les sources divergent (12)). Spécialisées
"dans l'édition de romans populaires, les Presses de la Cité voient
"dans l'acquisition de l'éditeur de Tourcoing une opportunité de se
"diversifier (13). La comission de censure exerçant alors un contrôle
"stricte sur les bandes dessinées et les Presse de la Cité ne
"souhaitant pas être trop exposées en cas de scandale, elles
"décident de satelliser leurs activités BD en créant une structure
"gérée de manière indépentante qu'ils nomment Arédit. (14)"
(15)

Chaque (nn) ci-dessus fait référence à un paragraphe du (Renvois) ci-dessous.
Publié par M. Dominik Vallet dans la page artima.htm de son site http://artima.free.fr/, cet article serait dû principalement à la plume dite 'érudite' de Howard Drake, webmaster du site COMICSVF, selon le même Dominik Vallet.

Il faut d'abord féliciter (!) la qualité de relecteur de son auteur. Les fautes d'orthographe sont nombreuses ("dessinnées", "cinquantes", "comission", "Presse", ...) et ont tendance à détourner le lecteur du fond de l'article.
Pour ce dernier, disons, en étant sobre, qu'il s'agit d'un ramassis d'approximations et d'erreurs qui ne font vraiment pas honneur à leur(s) auteur(s).

Alors, S'il vous plait, Monsieur Vallet, corrigez ou supprimez cet article !!!

Artima/Arédit, si l'on ignore les quotidiens et hebdomadaires, est le plus gros éditeur BD de tous les temps. La diversité de leur matériel est extrême, et rend leur étude passionnante. Le travail accompli par la majorité de leur personnel a été formidable. Beaucoup de noms ne sont hélas pas (encore) passés à la postérité.
Ils le mériteraient pourtant.
Publier des articles approximatifs et négatifs ne sont nuisibles qu'aux auteurs desdits articles. Autant que faire se peut, nous lutterons tout de même contre cela de toutes nos forces.

===================================================================
(Renvois)

Voici les commentaires/correctifs, apportés au texte ci-dessus.:

(1) Artima a été créée PENDANT la guerre (1943, en principe).
(2) Artima a d'abord produit des livres pour enfants, coloriages notamment, puis a commencé par quelques BD en mode à la française dans ses séries 1000 et 2000. L'utilisation du mode "à l'italienne" ne vient que 4 ou 5 ans après sauf exceptions.
(2bis)Jugement absolu qui n'engage que leur auteur. A l'époque, beaucoup de lecteurs ont aimé ces deux héros.
(3) C'est 36. La formule "36 pages 35 francs" était bien connue. Le format est 17.5x23 et non le contraire. Il s'agit bien de format à la française. A part la BNF, qui ne donne que la 'hauteur' des fascicules, la règle est lxh(xp) : largeur, hauteur, (épaisseur).
(4) En 1952, les séries lancées sont Ardan, Audax, Dynamic et Aventures Film qui sont TOUTES des séries françaises, avec au dessin des Melliès, Dansler, Decoudun, Giordan, etc...
Pas de hollandais avant 1957 et pas d'américain avant 1958, soit respectivement 5 et 6 ans plus tard.
Bien évidemment, ne parlons pas de l'énorme succès qu'à eu, à l'époque, la série Météor, lancée en 1953, dont les dessinateurs (les frères Giordan) - et plusieurs scénaristes - ont fait rêver les enfants de ces années. Assez pour que sous ce nom, plus de 200 fascicules aient été publiés, et que des rééditions sont encore mises sur le marché en 2015 ...
(5) Big Boy n'a démarré que fin 1956, d'ailleurs sous un autre format (!), avec initialement du matériel de Western-frontier américain entre autres.
(6) Le matériel français disponible étant tout à fait insuffisant par rapport à la demande, Artima s'est tournée vers l'étranger, sans doute par l'intermédiaire d'une agence de presse. Ils ont notamment acquis les droits de NPP (qui deviendra DC) pour les titres 'Mystery in Space', 'Tales of the unexpected', 'Strange adventures' et 'House of secrets' dont le matériel sera exploité pour Big Boy (PF) en 1956, Sidéral (en 1958) et Aventures Fiction (en 1958 aussi).
(7) Il n'y a jamais eu de "Flash" dans le format Artima (175x230).
(8) (9) (10) Entre 1955 et 1959, le PF (petit format) a explosé. La production globale à l'année est passée de 100 Titres à 1000. Artima, société innovante, ne pouvait passer à côté du phénomène. Environ de 1958 à 1962, Artima a basculé sa production 'RC' en mode 'PF', tout en lançant d'autres titres. En ne comptant que les RCs, on fait croire que l'éditeur est en train de mourir ...
(11) A partir du début des années 1960, Les Presses de la Cité ont mené de nombreuses opérations de croissance externe (...). Avec Artima, l'acquisition a eu lieu disons fin 1961 et a été matérialisée dans les fascicules à partir de début 1962. Pendant cette période, le Modus Operandi d'Artima n'a pas changé d'un iota.
(12) Les sources de M. Vallet sont toutes fausses !
(13) Voici un prototype d'extrapolation qui ne vaut pas tripette ! Les Keirsbilk étant très fiers de leur bébé, ils se sont contentés d'échanger leur 'propriété' contre l'accès à une source de textes quasiment illimitée. Dans l'opération, personne n'était pressé puisque les premières BD issues du catalogue Fleuve Noir, par exemple, ne sont parues que 4 ans plus tard.
(14) Encore une déduction ridicule. Artima a créé le nom Arédit en 1956. Il s'agissait de nommer leur structure PF. Le nom a été utilisé pendant 3 mois au lancement de Foxie et Big Boy pendant le dernier trimestre 1956. Suite probablement à une réflexion sur l'impact marketing du double nom, 'Arédit' a été abandonné dès début 1957. Depuis son rachat fin 1961, Artima était devenue un 'Département des Presses de la Cité' (c'est écrit dans leurs ouvrages). Après leur époque de croissance externe, Les Presses de la Cité ont réorganisé leur groupe et proposé une structure indépendante à Artima. Celle-ci a choisi le nom 'Publications Arédit'. Le changement s'est effectué entre le 15 avril et le 1er mai 1965, concrétisant, par ailleurs, la fin du passage des productions au mode PF ...
(15) L'article n'est pas terminé, mais nous recommendons d'en arrêter la lecture ... Le reste est de la même eau (plume ?).

2. Internet et le copier-coller

Pour un nombre grossissant de sites internet, le copier/coller est devenu la base de travail de leur(s) gestionnaire(s).
Pour être clairs, nous prendrons deux exemples.
M. Cyrille Paysan gère le site comicbd.fr. Il n'hésite pas à publier un article dans la presse des collectionneurs sur le travail pour son site, de l'ordre de 4 heures par semaine.
Le second est M. Daniel Schoorens du site bd-pf.fr.
Aucun de ces deux sites ne fait référence à la Database BD du Loup comme source de nombreuses de leurs données...
A chaque fois que nous avons localisé une erreur dans notre 'Database', la recherche de la "Même Erreur" sur le net nous a conduits sur l'un de ces deux sites, voire les deux. Ce qui prouve un fort niveau de copie.
Notons ici que ces sites sont apparus bien après la Database ...
Dernièrement, notre petit sigle 'sens interdit' pour indiquer une série Adultes, a même été repris.
Il existe bien d'autres preuves comme les données aléatoires reprises exactement dans le même ordre, existence de trous documentaires identiques, classements identiques, reprises d'informations 'inventées', comme certains numéros de recueils pour les productions Arédit, la liste est longue et la preuve de copie formelle.
Nous avons, de façon répétitive, cité ces deux sites dans nos LOGs d'opérations. La publicité commençant à y apparaitre, nous précisons, à l'intention de ceux qui ne le sauraient pas encore, que cela veut dire : Gagner de l'argent avec des informations volées aux autres.
Comment de tels sites, dont les auteurs ne peuvent même pas assumer les quelques dizaines d'euros annuels que coûte le maintien d'un site (registrar et hébergement) peuvent-ils se développer ?
En fait, la communauté internet est innombrable. Au fil du développement de ce monumental réseau, tout est chacun est susceptible un jour ou l'autre de 'tomber' dans un site auquel il/elle trouve un certain attrait. S'ensuit de temps à autre une proposition de participation 'bénévole'.
Donc, plus on vole aux voisins, plus on a de 'contenu'. Plus on a de contenu, plus on peut récupérer de bénévoles qui alimentent ce contenu, et plus on a de contenu, plus on a de 'flux' sur son site. Enfin, plus le flux du site augmente et plus la publicité est rémunératrice.
La boucle est bouclée.
Si cette façon de faire vous déplait, c'est simple, quittez de suite les sites qui font de la pub et en tous cas, n'alimentez pas leur contenu ...

Evidemment, d'autres actions sont possibles contre ce type de site voleurs. Nous y pensons ...

Quelques détails sur les mises à jour et nouveautés

Chiffres globaux

Les chiffres de la page statistiques ont été re-calculés pour cette version de la Database. Le site dépasse désormais les 19.000 pages, pour plus de 292.000 entrées réparties dans 9700 séries avec 3040 scans.
Plus de 89 Nouveaux auteurs, environ 15 nouveaux éditeurs et environ 140 séries ont été ajoutées depuis la dernière mise à jour.
Au comptage, pour cette opération, 1316 pages auteurs et environ 3020 pages pour les autres données ont été modifiées, pour un total de 4336 pages.

Les Notices

Dès que l'étude d'une série sort du simple cadre de sa définition générale et du suivi de ses fascicules, une notice d'explications ou de questions est écrite.
Pour ceux qui sont friants de ce type de 'discussion', voici des pointeurs directs sur quelques pages concernées (10 sur les 25 nouveautés/mises à jour) :

  • Jeunesse héroïque
  • Collection Jeunesse Aventureuse
  • TITI
  • Supplément Tarzan
  • Actuel (2)
  • Astérix, les archives
  • Les comix de Mainmise
  • Divers Mon JOURNAL
  • Collection Romans de toujours
  • Fillette (1/Avant Guerre)

  • Scans

    Environ 26 Nouveaux scans ont été ajoutés.

    (B)Log des modifications

    Nous gérons, aussi systématiquement que possible, une 'log' des modifications principales effectuées sur la Database. Reformater ces données est un peu trop long, et nous proposons ici une simple recopie de notre fichier 'texte' expurgée des données moins utiles. ...

    Prokov/ALDBDDL - v.4.1.D. - 26 octobre 2015

    Actualités
    Glossaire
    Retour Accueil