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Compléments pour l'éditeur
Publications AREDIT
dans la famille  


Histoire

L'histoire d'Arédit est intimement liée à celle des Editions Artima. Voir à ces dernières pour plus de détails. Attention, beaucoup d'informations fausses et fantaisistes circulent sur le net. Nous avons essayé de les corriger au mieux.

Présentation rapide

Les Publications Arédit sont un des, voire le, plus gros éditeur(s) de la BD intemporelle qui a inondé les kiosques et les marchands de Presse de 1960 à 1980. Le travail de cet éditeur a été très 'sérieux', loin des images de 'BD de gare' que ses concurrents, jaloux, ont abondamment répandues. Sous la pression constante de la commission de censure, les images et les textes publiés faisaient l'objet de nombreux contrôles et relectures.
Après un départ sur une base française, le développement important de la demande a poussé l'éditeur à diversifier ses sources. Parfois directement, mais le plus souvent via des agences de presse (comme Graph-Lit), du matériel a été récupéré chez des éditeurs étrangers pour être adapté et traduit.
Les sources les plus courantes sont américaines, espagnoles et anglaises. Il y a eu aussi un peu d'italien et même de l'argentin (romans-photos).
A chaque fois que du matériel nouveau devenait disponible, l'éditeur n'hésitait pas à lancer une nouvelle série, malgré l'effort marketting que cela représentait. La diversification exigée par la commission de censure et cette recherche 'forcenée' de nouveau matériel en ont fait l'ensemble le plus varié et intéressant du marché des PFs.

Cette débauche de nouveaux titres a rarement conduit a de fausses annonces. En fait, nous n'en avons localisé que deux, simultanées, pour la collection Courage-Exploit. Les deux titres Tor et Kong ont été annoncés, par exemple, en pages 36 et 37 du fascicule Tarou n° 252 de décembre 1975, et leurs logos ajoutés tout naturellement aux 4èmes plats récapitulatifs de ladite collection, servant de publicité globale (ici le 4e plat du Ardan(2) n° 39 de janvier 1976) .
En fait, ils n'ont pas été publiés du tout à l'époque de l'annonce mais quasiment 10 ans après pour Tor et rien d'indépendant pour Kong.


Nous avons déjà raconté un certain nombre d'histoires pour ce qui concerne directement les séries publiées. Ici, nous allons aborder un domaine transverse qui a pris ce statut du fait d'un choix de l'éditeur, d'autres ayant procédé autrement ...

Les recueils

Généralités

La notion d'invendus est indissociable de la presse. L'exiguité générale des locaux de vente faisait que, à chaque 'périodicité', les numéros de la période antérieure étaient repris par la structure de distribution, regroupés puis finalement rendus à l'éditeur.
Ce matériel parfois pléthorique avait déjà été taxé (...). Pour s'en défaire tout en récupérant les taxes (indûment) versées, l'éditeur constituait des recueils qu'il vendait HT.

La gestion de ces retours d'invendus était fort complexe du fait des fluctuations des ventes, et de nombreux efforts ont été faits pour essayer de régulariser tout cela sans jamais vraiment y arriver ...

Eléments de l'approche Arédit

Chez Arédit, les recueils étaient préparés par lot et par collection. Malgré l'apparence chaotique que donne la découverte de quelques albums éparpillés, et si l'on accepte quelques erreurs (humanum est), tout était non seulement organisé mais en plus 'cadré' pour que chaque recueil prenne un intérêt spécifique.
Par exemple, prenons une séquence de fascicules 1 2 3 4 dans lesquels les numéros 2 et 3 contiennent une histoire en deux parties. Eh bien, l'éditeur a fait un recueil 1-4 et un autre 2-3, ce qui permet d'obtenir l'histoire complète en UN seul recueil.

Une des sources principales de désordre étaient les fascicules 'orphelins'. Pour une série de 10 numéros, avec des recueils par 3, on voit bien que le n° 10 va poser un problème. Plutôt que de ne PAS le republier, ce fascicule était incorporé à un recueil d'une autre série de la même collection.
Ce n'était pas la seule ...

Ceci étant, si l'on cherche assez longtemps, ce que nous avons fait systématiquement, on trouve toujours, pour Arédit, de bonnes raisons pour expliquer le pourquoi d'une anomalie apparente.

Les systèmes de numérotation

Comme dit précédemment, les recueils étaient préparés par collection. La notion de série était, pour cette approche, secondaire. Les recueils étaient donc numérotés en séquence dans le lot, par exemple 525, 526, 527, ..., numéros qui n'avaient RIEN à voir avec la séquence propre des fascicules y contenus. Des séquences de numéros étaient réservés par collection. Notons ici que l'utilisation du mot 'collection' doit être pris dans le sens organisé en opposition à 'série'.
Il y a donc eu des séquences 5nn, 1nnn, 2nnn, 3nnn et ainsi de suite attribuées aux divers lots de recueils constitués. Au bout d'un certain temps, certaines séquences ont 'saturé', simplement parce qu'après 999, il faudrait bien passer à 1000 ..., mais ceci était impossibe pour des raisons que nous ne pouvons qu'imaginer.
Quand tous ces mécanismes durent des dizaines d'années, on comprend que le résultat final soit un peu confus.
Pour compléter le tout, les derniers gestionnaires d'Arédit ont finalement décidé d'abandonner ce mode de séquencement pour revenir, donc très tard, à une numérotation par série. A partir de 1985/86 environ, on voit donc apparaître une flopée de recueils n° 1 ... pour toutes les séries encore vivantes ...
Pour donner des exemples plus précis, nous considérons qu'il y a eu :

  • Au moins 3 séquences entre 500 et 999,
  • 2 séquences entre 3000 et 3499.

  • Dans certains cas, des séquences ont été réinitialisées sans justification ou raison claire.

    Approche de la Database BD du Loup

    Pour essayer de mettre de l'ordre dans tout cela, et en faisant attention à ne pas 'mordre' sur d'autres séquences, nous avons souvent complété la numérotation imprimée du recueil par une autre, obtenue par décalage fixe. Cette méthode permet de donner une apparence croissante à la liste des recueils publiés. Pour les longues séries, c'est fort utile !
    Par exemple :

  • Nous utilisons, pour les recueils 5nn+ des séquences 5nn+, 45nn+ et 55nn+. Les 4 et 5 ajoutés en milliers correspondent à des séries chronologiquement différentes.
  • Les collections 'filles' utilisent deux séquences de 1000 à 1499. Nous avons translaté la seconde en y ajoutant 500 (donc de 1500 à 1999), cette nouvelle séquence n'ayant jamais été utilisée.
  • Les Comics Pocket utilisent deux séquences 3nnn qui ne dépassent pas 3499. Nous avons aussi translaté la seconde de 500 (donc de 3500 à 3999, séquence disponible).
  • Les recueils sont systématiquement (dès que nous les avons 'vus') référencés également par rapport à leur contenu. Le nombre de pages permet aussi de savoir si les couvertures initiales des fascicules étaient maintenues, ce qui n'était par toujours le cas chez Arédit.
    Par exemple, pour une revue de 128p de cahier et 4p de couverture, la mention, pour un recueil de 3 numéros, mentionnera 384p pour absence de couverture ou 396p pour présence de toutes les couvertures. L'information à comprendre est : OUI, nous avons VU un tel recueil comportant TOUTES les couvertures originales.

    Exemple de recensement : les recueils 7000

    Au fil du traitement des innombrables PFs que nous avons manipulés, nous avons contruit, pour les recueils, des index séquentiels par numéro. L'approche finale permettra peut-être de dater correctement tout ce matériel. Le travail n'est pas fini.
    Pour le fun, voici le début de notre tableau récapitulatif pour les recueils des séquences 7nnn. Il y a encore quelques manques dans ce tableau...
    note : la date de la colonne de droite est celle du dernier fascicule du recueil. Chez Arédit, les recueils pouvaient n'être publiés que 2 ou 3 ans après ...
    Par exemple ici, on sait (annonce relevée dans un fascicule daté) que le recueil 7000 qui attaque cette série a été publié en avril 1983.
    seq recueil Série hébergée Pointeur n° réel contenu date max
    7000 Clapotis (1) CI1 7000 164 + 165 + 166 06/1981
    7001 Foxie (1) FO1 7001 192 + 193 + 194 07/1981
    7002 Kamikaze KKZ 7002 32 + 33 11/1981
    7003 HULK (Flash) A2H 7003 16 + 17 09/1981
    7004 Roses Blanches RBL 7004 220 + 221 + 222 07/1981
    7005 June (2) JUN 7005 52 + 53 + 54 07/1981
    7006 Thor (Flash) A2T 7006 13 + 14 06/1981
    7007 L'Insolite INL 7007 19 + 20 07/1981
    7008 Primevère PRM 7008 ?inconnu? ?
    7009 Tina (2) TIA 7009 104 + 105 + 106 01/1982
    7010 Commando (2) CD2 7010 268 + 272 + 273 01/1982
    7011 Hardy (3) HY3 7011 58 + 59 + 60 10/1981
    7012 Silver Colt (3) ST3 7012 43 + 44 + 45 10/1981
    7013 Linda LIA 7013 62 + 63 + 64 01/1982
    7014 Susy SUA 7014 96 + 97 + 98 12/1981
    7015 Green Lantern (2) GLN 7015 34 + 35 05/1981
    7016 Big Boss (2) BS2 7016 51 + 53 10/1981
    7017 Cathy CAA 7017 203 + 204 + 205 11/1981
    7018 Clapotis(1) CI1 7018 ? ?
    7019 Sergent Gorille SGE 7019 80 + 81 + 82 9/1981
    7020 Feu FEU 7020 33 + 35 10/1981
    7021 Cosmos (2) CM2 7021 56 + 60 10/1981
    7022 Roses Blanches RBL 7022 223 + 224 + 225 03/1982
    7023 Copacabana CP2 7023 42 + 43 10/1981
    7024 Faucon Noir FNO 7024 21 + 22 09/1981
    7025 Spectral (2) SL2 7025 13 + 14 03/1981
    7026 Primevère PRM 7026 ? ?
    7027 Sissi (spécial) SIX 7027 S5/67 + S11/67 11/1967
    7028 Typhon TYH 7028 26 + 32 11/1981
    7029 Kamikaze KKZ 7029 30 + 34 02/1982
    7030 Flash (3) FH3 7030 50 + 51 06/1981
    7031 Sylvie (spécial) SYX 7031 03 + 04 10/1981
    7032 June (2) JUN 7032 55 + 56 + 57 03/1982
    7033 Hercule (Flash) A2E 7033 12/1981
    7034 Brûlant (2) BL2 7034 15 + 16 05/1981
    à suivre jusqu'au dernier connu:
    7121 FEU FEU 7121 S01 + S02 10/1983
    seq recueil Série hébergée Pointeur n° réel contenu date max

    ©Prokov/DLGDL - v.4.2.1 - 29 avril 2018

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