BD's on the WEB, la database BD du Loup.

loup

Précisions sur les accès Biblio

Objectifs

L'objectif global de la Database BD du Loup est de promouvoir la Bande Dessinée en s'attachant à fournir ASSEZ d'informations pour éveiller les curiosités mais PAS TROP pour ne pas déflorer les sujets.
La première étape a permis de recenser les parutions. Elle n'est certes pas terminée (et, en fait, ne le sera jamais), mais suffisamment avancée pour savoir ce qui existe, comment le reconnaître et fournir un léger aperçu du contenu.
En avril 2008, le recensement a dépassé les 230.000 albums et fascicules.

Il est donc temps de lancer la deuxième étape, tout du moins de commencer à en présenter les résultats disponibles. Il s'agit ici des CONTENUS.
Le travail d'acquisition d'informations est formidable ! Beaucoup d'énergie a déjà été déployée pour des sites ou ouvrages spécialisés, et donc restreints à une partie du domaine BD global. C'est bien, mais c'est dommage. La vision globale manque, avec son accompagnement usuel : comment référencer, stocker et montrer ces énormes quantités d'informations pour en permettre des accès multiples et si possible ... simples !

Le Système de référencement

Comme l'a montré internet, un référencement sous forme d'adresse segmentée est sans doute ce qui se fait de mieux. Par exemple A.B.C ou 256.23.12.1.
Un tel système peut être facilement adapté à la BD. La Database BD du loup propose déjà :
- une codification unique des 'séries' (dans la large définition du site cf le Glossaire)
- une codification des titres/fascicules unique pour chaque 'édition'.
On désignera alors par le terme 'item' chaque composant homogène d'un ouvrage BD, et on lui attribuera un numéro en séquence dans chaque ouvrage pour obtenir une référence unique d'item sous la forme FNR.3.5 (par exemple). En cas d'items imbriqués, la structure peut être complétée d'un quatrième niveau, comme 'GNC.34.1.2'.

Navigation internet

L'accès primaire à ce type d'information devra évidemment se faire à partir de la série concernée. La simple mention de disponibilité de la biblio, assortie d'un lien internet classique suffit.
Un certain nombre d'éléments rendent complexe la gestion des index. Nous y reviendrons.

Compléments Techniques

Abréviations de l'entité 'nature'

Voici la liste des codes utilisés :

  • BD - histoire en bandes dessinées normales
  • Pub - publicité pour un autre titre ou extérieure à l'éditeur
  • IE - information éditeur, précisée ensuite
  • TTI - Texte très illustré présenté façon BD
  • TI - Texte illustré de toute nature, y compris les jeux
  • TNI - Texte non illustré
  • NI - Nouvelle ou roman illustré
  • NNI - Nouvelle ou roman non illustré
  • RP - Roman photos

    Notations pour la pagination

    Référencement par le numéro de page

    Pour localiser facilement un item, sans confusion, on lui associe un 'x/y'. L'item commence en (page) 'x' et se termine en (page) 'y'. Si la 'page' est unique, on omet le 'y'. Exemples : 4 1/32 3/66.
    Autant que possible, le numéro de page utilisé sera celui de l'éditeur. Les règles utilisées par ces derniers, ne sont d'ailleurs pas uniformisées et il faut entrer dans certains détails pour constater la complexité effective (exemples ci-dessous).
    En cas d'absence de pagination effective, Les fascicules seront numérotés à partir de 1, numéro assigné au 1er plat de couverture, les albums à partir de 1 pour la première page du cahier (donc couverture et pages de garde omises).
    De façon générale, les 4 plats de couverture seront numérotés de 0.1 à 0.4.
    Notre objectif est que le même numéro de page ne soit pas attribué à plusieurs items différents pour éviter les confusions (et permettre le mode 'rétro' soit la reconstitution complète d'un fascicule à partir des numéros de page de ses items).

    Référencement par l'emplacement dans la page

    Les éditeurs ont beaucoup joué au découpage des pages. Pour éviter la multiplication des 'codes', nous avons volontairement limité la précision de nos notations en découpant la 'page' en un maximum de 6 parties + 2 variantes.
    Le système de référencement associé à ces découpages est inclus dans la notation x/y précisée ci-dessus. Les découpages possibles des pages sont :

  • 2 moitiés horizontales : 'a' et 'b' (haut et bas)
  • 3 parties horizontales : 'A', 'B' et 'C' (haut, milieu et bas)
  • 2 moitiés verticales : 'L' et 'R' (initiales des mots anglais Left et Right pour gauche et droite)
  • Une annotation en marge : 'M'
  • et pour couvrir le reste, une vignette quelconque : V

  • Les codes ci-dessus peuvent être mixés : "32aL" est la référence de la partie gauche du haut de la page 32 ...
    Quelques exemples de codifications courantes : 22, 31/42, 17/61a, 33C, 37V, 72M, 89b/110A.
    Les notions de 'moitié' comme haut/bas ou gauche/droite pourront être approximatives, passer à un système de coordonnées dans la page serait de la maniaquerie !

    Exemples et Curiosités

    Commençons cette petite série d'exceptions par un des personnages les plus connus de la BD : Tintin. Regardons la dernière page d'un album quelconque de Tintin. Elle est numérotée 62. Le bibliographe 'approximatif' imputera donc 62 pages à cet album. Cependant, reprenons l'album au début, et cherchons la page 1. Constat : ce numéro est assigné à la première page BD, et la page 'titre' n'est pas numérotée ... L'album fait donc (hors couverture et pages de garde) 64p.
    Prenons maintenant un album Audie/Fluide Glacial. Sa dernière page porte le numéro 52 dans la majorité des cas que nous avons pu constater. Une nouvelle fois, beaucoup ont indiqué ce nombre comme nombre de pages. A nouveau, regardons le début de l'album. Le premier numéro de page indiqué est le 7, et il suit la page titre. Le 'cahier' est donc numéroté à partir de 5, numérotation qui inclut les 2 plats de couverture ET les pages de garde ... Si l'on ramène ceci à un mode classique, il faut enlever 4, ce qui donne un album de 52-4=48 pages, standard bien connu.
    Tous les petits formats des éditions Artima/Arédit ont des cahiers numérotés à partir de 3.
    Beaucoup de petits formats des éditions LUG ont des cahiers numérotés à partir de 1.
    Quasiment tous les fascicules de la série RC Météor d'Artima ne comportent pas de pagination.
    Les éditions Aventures et Voyage (Mon Journal) annonçaient la disponibilité d'un nouveau jeu de recueils dans la marge basse des pages centrales de leurs fascicules.
    Tous les matériels 'étrangers' adaptés à l'époque des illustrés pouvaient comporter au fil des pages des références diverses à leurs propres productions, à une liste de numéros disponibles en même temps, à des publicités vernaculaires ou des petites annonces diverses. Les 'cases' concernées (à l'époque, on disait 'vignette') ont évidemment été modifiées, le cas le plus courant étant le remplacement par une publicité de l'éditeur français (fréquent chez Arédit et Lug).
    Les censeurs de la belle époque de la commission paritaire n'autorisaient pas les éditeurs à publier des histoires trop longues en un seul tenant ...! (si si). Il fallait donc des césures, le plus recommandé étant un texte brut qui obligeait les enfants-lecteurs à repasser au mode sans-image. Certains éditeurs ont ainsi complété des pages dont le reformatage (de la base étrangère) ne donnait pas un nombre exact de pages.
    Beaucoup d'histoires d'origine italienne (Akim, Tex, Blek, ...) avaient d'abord été publiés par nos amis transalpins sous forme de strisce (format chèque), puis regroupés par 3 bandes dans un format dit 'gigante' (puis bonellide). Il pouvait alors se produire qu'un nouvel épisode commence dans un quelconque tiers de page ... Chez Lug, par exemple, tout cela a été publié en continu.

    Prokov/ALDBDDL - v.5.0.2. - 7 juillet 2014

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